Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
HOLY GOSSIP
17 avril 2017

[Post-adolescence] Le syndrome ''High School Musical''

bannière-hsm

« C’est grave, Docteur ? », voici la phrase qu’auraient probablement prononcée des parents excédés, trainant leur bambins chez le toubib en vue de les guérir d’une fulgurante aliénation, mais laquelle ?! Rappelez-vous, c’était il y a tout juste un peu plus de dix ans que débutait l’un des phénomènes adolescents les plus retentissants des années 2000, j’ai nommé : High School Musical !

 tumblr_myujudmOyG1raipmao3_250 tumblr_myujudmOyG1raipmao4_250

tumblr_myujudmOyG1raipmao5_250 tumblr_myujudmOyG1raipmao6_250

tumblr_myujudmOyG1raipmao7_250 tumblr_myujudmOyG1raipmao1_250

Alors que Disney plongeait dans un bain de billets verts après l’invraisemblable « tendance princesses Disney », qui aurait manqué de très près, de précipiter une avalanche de gamines au Buckingham Palace pour prétendre peut-être, à remplacer Kate Middleton en tant qu’intérimaire, Mickey était en quête d’une nouvelle poule aux œufs d’or… Un nouvel haricot magique à semer, visant un public un brin plus âgé et qui fut finalement planté sur la pelouse de la lucrative chaîné câblée, Disney Channel, réputée pour ses séries bariolées et écervelées.

jasmine

En octobre 2006, débarquait sur le sol français, High School Musical, le phénomène recyclant quelques unes des vedettes de la chaîné télévisée, d’Ashley Tisdale (La Vie de palace de Zack et Cody) à Vanessa Hudgens en passant par Monique Coleman : la machine infernale alors lancée, le téléfilm eut droit à sa tournée de concerts, une cascade de produits dérivés allant de l’agenda façon Bridget Jones au karaoké (de quoi se ridiculiser chez soi), mais aussi à des remakes étrangers et, une série de spectacles sur glace.

MCDHISC_EC057_H

Après l’incroyable succès du premier opus, la firme eut évidemment, également droit à une suite ensoleillée, en 2007. Usant toujours de la même équipe gagnante et d’une recette particulièrement efficace : un condensé de sérénades pop et de chorégraphies à la manière des boys/girls band des années 90, écartant un scénario d’une banalité olympienne, certes. Une trame narrative qui fut d’ailleurs reprise sans scrupule dans d’autres franchises de la chaîne aux grandes oreilles, telles que Camp Rock avec Demi Lovato, mais ne brillant pas nécessairement d’une technique d’envergure qu’arborait High School Musical, considérablement servie par exemple, par la présence d’un Kenny Ortega en coulisses – chorégraphe d’un Michael Jackson ou d’une Madonna, rien que ça. Avec des bandes originales dévalisées des magasins et tout le tintouin, à coups de chansons rapidement devenues de véritables hymnes pop, la surprise fut alors de petite taille quand la franchise se vit portée au cinéma, en 2008, pour un ultime volet.

rehost_2016_9_14_8c487db9-0d6d-4085-8b72-2cbb2a820291

Pâle Grease du pauvre pour beaucoup, il est cependant difficile de nier le retentissant tabac des aventures niaises de ces lycéens chantants aux jolis minois. Après s’être fougueusement imposé de par une réception phénoménale de la part du public, il n’est guère surprenant qu’en 2009, peu de temps après le clap de fin de la trilogie, un certain Ryan Murphy ait rencontré un succès florissant avec une série TV au concept similaire : Glee (bien que celle-ci se soit quelque peu essoufflée au fil de ses saisons).

Glee_1x13_Still_006

Ayant semé l’hystérie durant trois années qui ont semblé durer le double, High School Musical est resté, qu’on le veuille ou non, gravé dans la pierre de la pop culture pleine de strasses et de chansons addictives. High School Musical, c’était une usine à rêves pour les ados boutonneux des quatre coins du globe, emmenée par un génie marketing de taille dont seul Disney a le secret : d’un sex-symbol à faire chavirer une pluie de midinettes – Zac Efron, of course – en passant par des répliques cultes – « Brou…brou… MAH ! MAH ! » et des personnages caractériels, dont l’hilarante Sharpay Evans faisait l’apologie - elle eut même droit à son propre film en 2011 (La Fabulous Aventure de Sharpay). Et oui, que serait HSM sans cette blonde frappadingue aux airs de poupée Barbie, horripilante à souhait, mais tellement drôle ?

ae29353aa6cba08ac49c2d15de9f431d

À l’heure où la quasi-totalité du casting de la saga se fait timide à Hollywood et où Zac Efron amorce un retour imminent dans l’adaptation sur grand écran d’Alerte à Malibu, retour sur quelques chansons emblématiques qui ont rendu fous nos parents il y a une petite décennie :

We're All In This Together

 

What Time Is It

 

A Night to Remember

 

High School Musical

 

Fabulous

 

 

Lewis

Publicité
Publicité
Commentaires
HOLY GOSSIP
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 25 048
Ancienne adresse
Contact

holy_gossip@yahoo.com

Lewis, l'auteur

avatar (format réduit)

Publicité